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LA MUSIQUE

La musique est un thème assez peu présent dans l'écume des jours. Seulement quelques chapitres en parlent. Mais il y a quand même quelques références à des musiciens ou a des titres de chanson de Jazz. On voit donc que même si la musique n'a pas une grosse importance dans l'histoire du livre, elle tient une grande place dans la vie de Colin. En effet, les exemples ci-dessous nous le prouvent.

Chez Colin: Dès le premier chapitre, on trouve certaines références. Par exemple, lorsqu'il sort de la salle de bain, Colin de rend dans "la salle à manger-studio", qui donne vue sur l'avenue Louis Amstrong, célèbre jazzman américain. Puis, Colin dispose sur la table un bocal de formol avec des embryons de poulet, qui miment Le Spectre de la Rose, un ballet de musique du XVIII ème siècle. Ensuite, chez Colin, on trouve un instrument un peu spécial, un pianocktail. C'est un piano, qui, au fur et à mesure des notes que l'on joue, sert des cocktails dans des verres disposés à cet effet. Colin y joue alors ces morceaux favoris, comme Black and Tan Fantasy , et sort ainsi des cocktails, qu'il qualifie lui-même d'ahurissant". "A la fin de l'air, une partie du panneau de devant se rabattit d'un coup sec et une rangée de verres apparut. Deux d'entre eux étaient remplis d'une mixture appétissante." Colin apprend aussi lors d'un cours donné par Nicolas, à jouer le Biglemoi, danse qui se pratique sur des airs de boogie-woogie.

A la patinoire: juste une petite référence. Comme la musique fait parti de la vie des personnages qui entourent Colin, même les robots à la patinoire chantent: "en chantant l'hymne de Molitor, composé en 1709 par Vaillant-Couturier". Il faut savoir que Vaillant-Couturier n'est pas un vrai auteur, mais un rédacteur en chef d'un célèbre magazine, à qui Vian fait faire des petites apparitions ironiques dans ses romans, comme dans En avant la zizique (1958).

La rencontre: C'est la maladresse de Colin qui va séduire Chloé. Les gaffes qu'il fait font que Chloé tombe amoureuse de lui, notamment celle-ci: lorsqu'il la voit, Colin dit: "vous êtes arrangée par Duck Ellington ?" en référence au morceau de musique "Chloé", arrangée par Duck Ellington.

Pendant la maladie: Lorsque Chloé tombe malade, elle demande à un moment à Colin de lui mettre de la musique, ce qu'il fait. On sent alors le renouement d'une complicité entre les deux personnages: "il y avait quelque chose d'éthéré (..), quelque chose d'inexplicable et de parfaitement sensuel. La sensualité à l'état pur, dégagée du corps". Puis Colin embrasse Chloé, chose qu'il fait rarement au cours du livre. Et tout à coup, la pièce dans laquelle ils se trouvent change de forme, et devient sphérique: "Les coins de la chambre se modifiaient et s'arrondissaient sous l'effet de la musique".

En plus: on note quelques petites références "Ils tournaient rue Sidney Bechet" ou : "allo ? La maison Gershwin ?", par exemple, ou encore de nombreux morceaux de musique sont cités tout au long du roman.