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LA RELIGION

Dans sa critique de la société, Boris Vian n'a pas épargné la religion : On retrouve ce thème à travers deux cérémonies, le mariage et l'enterrement.

Dans la première cérémonie, tout va pour le mieux. C'est un mariage astentatoire : L'église est grande, tout est immense et bien organisé.

Mais on remarque que tout fait penser à un spectacle, à une foire : " La Parade avant la noce ", " les 14 enfants de fois executaient un ballet ", " Le religion tenait une grosse caisse, le bedon jouait du fifre et le chuiche scandait le rythme des maracas ".

Cette cérémonie importante qu'est le mariage, perd toute sa solennité : aucun des personnages de ne semble sérieux, les objets et les chants sont inadaptés : Le réligieux est pédophile et les garçons d'honneur sont pédérastes. Dieu a un oeil au beurre noir...

Vian a tourné le mariage a la dérision car, apparement, ce n'est qu'une formalité : Colin et Chloé ne se connaissent pas depuis longtemps et ne s'aiment pas vraiment. Le principal rôle de ce mariage est de monter la richesse de Colin. L'auteur dénonce aussi la richesse de l'Eglise, qui normalement ne doit pas s'interesser à l'argent : " Le chuiche et le bedon, cabriolant dans leurs beaux habits..." " Le chevêche s'assit dans un grand fauteuil de velours. Le bruit des chaises et des tables était très harmonieux" Encore une fois, l'evêque est sur un grand fauteuil de velours et les fidèles sur de vieilles chaises grinçantes. Le nom parodié de " Bedon " évoque les rondeurs des hommes d'Eglise, qui mangent plus qu'ils ne devraient...

La plus part des invités ne sont pas croyants, où du moins pas pratiquants. Pour qu'ils se remémorent les prières, ils doivent passer dans le train fantôme : ainsi, la peur les aide à se rappeller.

Pour l'enterrement, les conditions sont totalement opposées. Colin est ruiné et doit donc avoir un enterrement de pauvre. Ce qui signifie qu'il n'a le droit a aucune marque de respect de la part des religieux : Chloé est transporté dans une boîte par deux hommes qui chantent joyeusement, les religieux ne font qu'une rapide apparition. Ils n'ont pas pris la peine de s'habiller correctement. Ils font ce qu'ils ont a faire, et disparraissent sans adresser la parole aux autres. Cela montre que, selon le prix de la cérémonie, ils mettent plus ou moins de sérieux dans leur...mascarade.

Tout cela prouve que Vian n'est pas un ami de l'Eglise, et même s'il tourne ça en humour dans son roman, le sens est bien plus profond et plus pertinant que ce qu'on pourrait croire a une première lecture.

Dans sa critique de la société, Boris Vian n'a pas épargné la religion : On retrouve ce thème à travers deux cérémonies, le mariage et l'enterrement.

Dans la première cérémonie, tout va pour le mieux. C'est un mariage astentatoire : L'église est grande, tout est immense et bien organisé.

Mais on remarque que tout fait penser à un spectacle, à une foire : " La Parade avant la noce ", " les 14 enfants de fois executaient un ballet ", " Le religion tenait une grosse caisse, le bedon jouait du fifre et le chuiche scandait le rythme des maracas ".

Cette cérémonie importante qu'est le mariage, perd toute sa solennité : aucun des personnages de ne semble sérieux, les objets et les chants sont inadaptés : Le réligieux est pédophile et les garçons d'honneur sont pédérastes. Dieu a un oeil au beurre noir...

Vian a tourné le mariage a la dérision car, apparement, ce n'est qu'une formalité : Colin et Chloé ne se connaissent pas depuis longtemps et ne s'aiment pas vraiment. Le principal rôle de ce mariage est de monter la richesse de Colin. L'auteur dénonce aussi la richesse de l'Eglise, qui normalement ne doit pas s'interesser à l'argent : " Le chuiche et le bedon, cabriolant dans leurs beaux habits..." " Le chevêche s'assit dans un grand fauteuil de velours. Le bruit des chaises et des tables était très harmonieux" Encore une fois, l'evêque est sur un grand fauteuil de velours et les fidèles sur de vieilles chaises grinçantes. Le nom parodié de " Bedon " évoque les rondeurs des hommes d'Eglise, qui mangent plus qu'ils ne devraient...

La plus part des invités ne sont pas croyants, où du moins pas pratiquants. Pour qu'ils se remémorent les prières, ils doivent passer dans le train fantôme : ainsi, la peur les aide à se rappeller.

Pour l'enterrement, les conditions sont totalement opposées. Colin est ruiné et doit donc avoir un enterrement de pauvre. Ce qui signifie qu'il n'a le droit a aucune marque de respect de la part des religieux : Chloé est transporté dans une boîte par deux hommes qui chantent joyeusement, les religieux ne font qu'une rapide apparition. Ils n'ont pas pris la peine de s'habiller correctement. Ils font ce qu'ils ont a faire, et disparraissent sans adresser la parole aux autres. Cela montre que, selon le prix de la cérémonie, ils mettent plus ou moins de sérieux dans leur...mascarade.

Tout cela prouve que Vian n'est pas un ami de l'Eglise, et même s'il tourne ça en humour dans son roman, le sens est bien plus profond et plus pertinant que ce qu'on pourrait croire a une première lecture.